2 Centesimos Pattern

Il existe des Essais en argent pour les deux séries, manifestement frappés à des fins de présentation, soit comme cadeaux pour les dignitaires uruguayens (qui devaient encore inspecter les pièces frappées pour les juger acceptables), soit pour les concessionnaires eux-mêmes après la conclusion des contrats. Il n'est donc pas surprenant que ces pièces soient extrêmement rares, seuls deux ensembles de chaque série ayant été confirmés

Les pièces d'une valeur nominale de 1, 2 et 4 cents, datées de l'Uruguay 1869, avec la lettre A comme marque d'atelier, ont été frappées à la Monnaie de Paris le 1869.
Plus tard, des pièces de 1, 2 et 4 cents uruguayennes datées de 1869, avec la lettre d'atelier H, et paraguayennes datées de 1870 (avec les mêmes valeurs faciales, le même matériau et les mêmes dimensions) ont été frappées le 1870, l'Uruguay a utilisé l'année de la loi de création sur les pièces (la même que l'émission précédente), et le Paraguay l'année de l'atelier.
Pour la deuxième commande, pour les deux pays, le contractant était la société Shaw Hnos & Co (les frères Shaw), établie à Montevideo.

Le catalogue "The Mint, Birmingham, Limited, formerly Ralph Heaton & Sons" montre les pièces frappées pour environ 39 pays. À la page 42, il montre une copie de la lettre reçue de Shaw (signée "Chas. J. Shaw= Charles J. Shaw), au sujet des pièces. Cette lettre confirme que les pièces "H" de 1869 de l'Uruguay ont été frappées par Heaton, et explique également pourquoi les pièces de l'Uruguay et du Paraguay se ressemblent tant, et aussi que le "SHAW" figurant sur les pièces du Paraguay n'est pas le graveur, comme certains le pensent, mais le maître d'œuvre de l'atelier.
Certains auteurs ont considéré ces pièces comme frappées à La Rochelle, France, qui a également utilisé la lettre "H" comme marque de frappe, et il est mentionné à Heritage Auctions sur leur liste pour le 15 Septembre, 2015 auction# 3042 ; peut-être parce que le lot précédent a été frappé à Paris.